(texte en français ci-dessous)

Drawing a mountain, it is often playing with several parts of the landscape to show its depth but until now, no method seems the best and each gives a different result.

I often stop at this particular place not far from Boston because it reminds me of my native Vosges. The mountains are smaller and more distant, I no longer draw with ink and watercolor on a small notebook as in the past, but I am however curious to see if I could now obtain the same type of results as with a classic method.

The first drawing, I reworked it a few days later by erasing what was in the second plan to make the foreground stand out better and I used a kind of wash to make the depth of the mountains. I then erased what was in the sky and which added nothing.

I actually prefer the 2nd and 3rd drawings where the plans are delimited only by the lines, particularly the 3rd which seems to me the most successful because the simplest.

To achieve simplicity is most difficult thing to do whatever the drawing because it supposes knowing when to stop instead of trying to add lines or colors to account for everything that the eye sees.

A drawing is never the presentation of everything there is because it would saturate the support and the eye would recognize nothing, particularly on a tablet which tends to put everything at the same level. A drawing is above all the subjective representation of a subject.

The saturation, it is in fact the problem of the 4th drawing made a day when the sky was very low and very cloudy so that one couldn’t see the mountains in the distance. Suddenly and in this case, it is almost an abstract and colorful representation which has nothing to do with the real subject but ultimately, why not?

There is not really any rules for drawing a mountain, just the decision to keep or not what has been done…

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Dessiner une montagne, c’est souvent jouer avec plusieurs plans pour rendre la profondeur mais jusque maintenant, aucune méthode ne semble la meilleure et chacune donne un résultat différent.

Je m’arrête souvent à cet endroit particulier pas très loin de Boston car il me rappelle mes Vosges natales. Les montagnes sont plus petites et plus éloignées, je n’y vais plus dessiner avec encre de Chine et aquarelle sur un petit carnet comme autrefois mais je suis pourtant curieux de voir si je pourrais maintenant obtenir le même type de résultats qu’avec une méthode classique.

Le premier dessin, je l’ai retravaillé quelques jours plus tard en effaçant ce qu’il y avait au deuxième plan pour faire mieux ressortir le premier plan et j’ai utilisé une sorte de lavis pour rendre la profondeur des montagnes. J’ai ensuite effacé ce qu’il y avait dans le ciel et qui n’ajoutait rien.

Je préfère en fait les 2ième et 3ièmes dessins où les plans sont délimités uniquement par les traits, particulièrement le 3ième qui me semble le plus abouti car le plus simple.

Arriver à la simplicité, c’est ce qui est le plus difficile quelque soit le dessin car ça suppose savoir s’arrêter au bon moment au lieu d’essayer de rajouter des lignes ou des couleurs pour rendre compte de tout ce que l’oeil voit.

Un dessin n’est jamais la présentation tout ce qu’il y a car cela saturerait le support et l’oeil n’y reconnaitrait rien, particulièrement sur une tablette qui met tout au même niveau. Un dessin, c’est avant tout la représentation subjective d’un sujet.

La saturation, c’est en fait le défaut du 4ième dessin réalisé un jour où le ciel était très bas et très nuageux si bien qu’on ne voyait pas les montagnes au loin. Du coup et dans ce cas, il s’agit presque d’une représentation abstraite et colorée qui n’a plus rien à voir avec le sujet réel mais finalement, pourquoi pas?

Il n’y a pas vraiment de règles pour dessiner une montagne, juste la décision de garder ou non ce qui a été fait…

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