(texte en francais ci dessous)

Along the Charles River, October 28, 2022

Hazy blue skies, temperature low enough to warrant a coat and scarf even though it’s still fall and some trees are still green.

From North Station, take Nashua St. toward the river to get to a small park. From there, by turning right, it is possible to have a close view of the Zakim Bridge, and this will be the first sketch of the day. It allows to realize that this bridge has at least as many cables starting from its pillars as the nearby USS Constitution and it is no coincidence since the frigate inspired the architecture of the bridge.

After a lot of fruitless attempts, I am starting a technique using a photo as a support for the drawing. This saves me from having that little cardboard frame made at the size of my screen that I used to know where to put the main lines. Holding it at arm’s length to get my bearings wasn’t always easy. It is now a breeze to copy what the photo tells me, and the proportions are no longer distorted by my subjectivity.

Purists will perhaps say that it’s cheating but that’s forgetting that outdoor painters have always sought to simplify their lives and have invented several instruments allowing them to copy the lines of the landscape as well as possible. This last technique is only a new addition to the tools already available.

To walk along the Charles River is to be in town without being in town. The Duck Tours amphibious machines come and go on the water, geese invade the lawns, squirrels hide behind the trunks when approached. There are always a lot of walkers, joggers, strollers except in this small park which is at the end of the promenade and is in fact a dead end.

To reach the next view, the Science Museum, it’s necessary to cross a busy avenue, walk for a while along Storrow Drive and its incessant traffic before finally being able to turn right to reach the Charles River and the view of the Museum. A view which is nothing extraordinary, but which allows you to sit down and enjoy the moment. This is more of a drawing exercise than an exciting project, but sometimes the complexity of the shapes and distances of an ensemble that seems a little monotonous turns out to be interesting.

A little further, 3rd stop in view of the Longfellow bridge and its 4 turrets. The perspectives are difficult to respect without the support of the photo because, as in the drawings of the Middle Ages, it is tempting to let oneself be led to give more importance than necessary to structures which are far away but give character to what is seen. The question then arises as to whether the farthest turret must really be so small on the screen, but one must face the facts, it must be so that the drawing is not wobbly!

After the Boston Sailing Club pavilion, last stop for a view of the Hancock and the Prudential Tower and it’s time for another remark on outdoor drawing: the one done in town is more difficult than the one done in the countryside because the lines are straight and don’t leave much room for improvisation.

That’s it for this time and you are now on the Walk in Boston #11, Beacon Hill and surrounding parks. You can follow it to discover on your own other places along the Charles River then in Boston.

If you liked these sketches, you’ll find others by searching for the label “sketches-croquis“.


Le long de la Charles River,  28 octobre 2022

Ciel bleu voilé, température assez basse pour justifier un manteau et une écharpe même si c’est encore l’automne et que certains arbres sont encore verts.

Depuis la gare de North Station, prendre Nashua St. en direction de la rivière permet d’arriver à un petit parc. De là, en tournant à droite, il est possible d’avoir une vue rapprochée du Zakim Bridge et ce sera le premier dessin du jour. Il permet de se rendre compte que ce pont  a au moins autant de cables partant de ses pilers que l’USS Constitution tout proche et ce n’est d’ailleurs pas un hasard puisque la frégate a inspiré l’architecture du pont.

Après pas mal d’essais infructueux, j’ignaugure aujourd’hui une technique utilisant une photo comme support du dessin. Cela m’évite d’avoir ce petit cadre en carton à la taile de mon écran que j’utilisais avant pour savoir où placer les lignes principales. Le tenir à bout de bras pour me repèrer n’était pas toujours évident, cest maintenant plus simple de recopier ce que la photo m’indique et les proportions ne sont plus déformées par ma subjectivité.

Les puristes diront peut-être que c’est tricher mais c’est oublier que de tout temps, les peintres de plein-air ont cherché à se simplifier la vie et ont inventé plusieurs instruments leur permettant de recopier au mieux les lignes du paysage. Cette technique récente n’est qu’un ajout à l’éventail des procédés déjà disponibles.

Se promener le long de la Charles River, c’est être en ville sans l’être. Les transports amphibies des Duck Tours vont et viennent sur l’eau, les oies envahissent les pelouses, les écureuils se cachent derrière les troncs quand on les approche. Il y a toujours beaucoup de promeneurs, de joggers, de flaneurs sauf dans ce petit parc qui est à l’extrémite de la promenade et se termine en cul de sac.

Pour rejoindre la vue suivante, le musée des sciences, il faut traverser une avenue passante, longer un moment Storrow Drive et son traffic incessant avant d’enfin pouvoir tourner à droite pour rejoindre la Charles River et la vue du musée. Vue qui n’a rien d’extraordinaire mais qui permet de s’assoir pour profiter du moment. C’est là plus un exercice de dessin qu’un projet passionnant mais parfois, la complexité des formes et des distances d’un ensemble à priori un peu monotone s’avère intéressante.

Un peu plus loin, 3ième arrêt en vue du pont Longfellow et de ses 4 tourelles. Les perspectives sont difficiles à respecter sans le support de la photo car comme dans les dessins du Moyen-Age, c’est tentant de se laisser entraîner à donner plus d’importance que nécessaire à des structures qui sont loin mais donnent du caractère à ce qui est vu. La question se pose alors de savoir si la tourelle la plus éloignée doit vraiment être si petite sur l’écran mais il faut se rendre à l’évidence, elle doit l’être pour que le dessin ne soit pas bancal!

Après le pavillon du club de voile de Boston, dernier arrêt pour une vue de la Hancock et de la Prudential Tower et c’est le moment d’une autre remarque sur le dessin: celui fait en ville est plus difficile que celui fait à la campagne car les lignes sont droites et ne laissent pas beaucoup de place pour l’improvisation.

Voilà, c’est tout pour cette fois-ci car vous êtes maintenant sur la Promenade à Boston numéro 11, Beacon Hill et les parcs alentours. Vous pouvez la suivre pour découvrir seul.e.s d’autres endroits de Boston.

Si vous avez aimé ces croquis et ces histoires, vous en trouverez d’autres en cherchant l’étiquette”sketches-croquis“.